Repas, mobilité, matériel... Qu'on vive en kot ou chez ses parents, voici des astuces durables à petit prix pour les étudiants des universités et hautes écoles.
Étudiant·e à l’unif ou en haute école, envie de participer à la transition écologique sans exploser son budget ? Que l’on soit en kot, en coloc’ ou encore à la maison, on écoconsomme !
On aborde ensemble les trucs et astuces pour avoir un mode de vie plus écolo au jour le jour. Des idées pour des repas bons pour la planète, des fournitures durables pour ses cours, des offres en mobilité douce avantageuses pour les étudiants… Le mot d’ordre : on ralentit et on diminue sa consommation.
> Voir aussi Quels sont les impacts du changement climatique ?
Où concentrer ses efforts pour diminuer au maximum sa consommation au quotidien ? On peut calculer son empreinte carbone. Cela permet de cibler les leviers d’action les plus intéressants.
Sommaire
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L’alimentation est un des éléments déterminants de notre empreinte carbone… C’est aussi un poste qui a un impact direct sur notre santé. Bonne nouvelle, il n’est pas nécessaire d’être chef coq pour cuisiner de bons repas rapides et écolos à petit prix ! Alors, par où commencer ? Où trouver ses produits ? Voici de bonnes habitudes faciles à mettre en place.
La viande (suivie de près par les autres aliments d'origine animale tels que le poisson, les produits laitiers...) est le composant de l’alimentation humaine qui a le plus d’impact au niveau environnemental. En plus, on en mange trop… et ce n’est bon ni pour la santé, ni pour le portefeuille. En diminuant sa consommation de viande, on est donc gagnants sur toute la ligne ! On en mange de plus petites quantités, pas tous les jours et on se renseigne sur des recettes contenant des protéines végétales…
> Lire aussi :
Source : As Bean
Acheter des fruits et légumes frais, locaux et de saison, ça ne coûte pas forcément plus cher. On peut diminuer ses émissions carbone jusqu’à 80 kg par an en suivant ce conseil. Quelques suggestions…
> En savoir plus sur Comment manger durable et choisir entre bio, local, équitable ?
Des applications pour smartphone peuvent nous aider à y voir plus clair :
Source : Kaptain Planet
> Lire aussi : Quelles app’ installer sur son smartphone pour éco-consommer ?
Quand on commence à cuisiner soi-même, il n’est pas évident d’anticiper les quantités adéquates à acheter pour ses repas de la semaine. Résultat : une quantité non négligeable de nourriture finit à la poubelle… En Belgique, on gaspille en moyenne 70 kg de nourriture par an et par personne.
Quelques idées pour éviter ce gaspillage :
Source : Epi’free, frigo solidaire étudiant
> Pour aller plus loin : 12 conseils pour éviter le gaspillage alimentaire
En plus d’être relativement chers, les plats préparés ne sont bons ni pour la santé, ni pour la planète. Alors on sort ses casseroles et on concocte des plats « maison ». Besoin d’inspiration ? Internet est regorge de recettes !
> Voici quelques recettes : pâte à tartiner, yaourt, mayonnaise, Ice Tea…
Réduire ses déchets, c'est éviter de gaspiller des ressources et de participer à la pollution plastique. Dans une moindre mesure, on diminue également son impact carbone (jusqu’à 40 kg en moins par personne et par an en évitant le plastique). C’est la planète qui nous remercie.
> En savoir plus : C’est quoi le problème avec le plastique ?
Source : Kot Planète Terre
On choisit des aliments pas ou peu emballés, on opte pour le vrac, les consignes (même pour les bières en soirée !), on favorise les emballages en papier ou en carton, on utilise une gourde…
Pour avoir des aliments en vrac à moindre prix on peut opter pour les GAC (groupes d’achat communs).
> Plus d’idées pour diminuer son utilisation de plastique ici.
> Envie de se lancer un défi ? Objectif zéro déchet suggère une nouvelle idée par semaine
Le bon plan pour les événements : le Kot Planète Terre met en location des gobelets réutilisables à prix abordables pour les évènements étudiants !
Envie de se lancer mais besoin d’un coup de pouce pour repérer ces alternatives sur le campus ? On retrouve ici :
Encore besoin d’inspiration ? C’est par ici.
Source : Green Office ULiège
La mobilité, et spécifiquement la voiture, est également un facteur déterminant dans le calcul de l’empreinte carbone d’un étudiant. Si c’est possible, on prend en compte cette donnée lorsqu’on choisit son futur lieu de vie ou sa ville d’étude.
Il existe de nombreuses offres étudiantes intéressantes en mobilité douce. Cela vaut toujours la peine de se renseigner également auprès de son établissement afin de voir ce qui est proposé.
Le TEC propose aux jeunes de 18 à 24 ans un abonnement permettant de voyager sur tout le réseau wallon pour 12 € / an. Une aubaine !
La STIB offre elle aussi un abonnement à 12 € / an (bus, métro, tram…) pour les jeunes de 18 à 24 ans, qu’ils soient étudiants ou simplement domiciliés à Bruxelles.
L’application Carpool permet d’organiser le co-voiturage et possède une section spéciale campus étudiants.
Certaines universités ont même développé leur propre application de covoiturage, c’est le cas de Liège avec la plateforme UGO.
On n’hésite pas à se renseigner sur les parkings de covoiturage créés un peu partout en Belgique.
> En savoir plus sur les applications pour faire du co-voiturage
Besoin d’une voiture occasionnellement ? Cambio peut répondre à cette demande. Le système est disponible sur de nombreux campus et propose également une offre "Campus".
Les applications Poppy et Miles proposent des systèmes de partage de voiture.
> Lire aussi : Partager une voiture : quelle option choisir ?
Il existe des abonnements et tickets avec des avantages spécifiques si on est étudiant.
De nombreux campus proposent des parkings vélo surveillés, organisent des ateliers de réparations, des ventes de vélos de seconde main… On n’hésite pas à aller regarder sur le site de son école.
> Lire aussi :
Source : SEM ULB
On pense à consulter le site de Pro Velo qui propose régulièrement des bourses aux vélos.
Il existe même des villes et communes qui proposent des primes à l’achat de vélo, ça vaut la peine d’y jeter un œil !
On privilégie également la mobilité douce : bus, train, marche, vélo… On le répète, les avions ça pèse énormément sur l’empreinte carbone !
Heureusement, il existe des tas d’endroits sympas dans les alentours de la Belgique.
Source : Écokot Saint Louis
Utiliser ses appareils numériques, ça pollue beaucoup plus que ce que l’on ne croit ! Les données sont conservées dans des énormes centres de stockages qui fonctionnent 24h/24…
Comment diminuer facilement son empreinte numérique ? Se passer de smartphone ? Pas forcément… Voici quelques astuces pour limiter sa consommation de données :
Source : « Comment agir pour ma planète » (2023) ADEME
> Plus d’idées :
Un équipement informatique, quelques livres ainsi qu’un peu de matériel de bureau sont souvent nécessaires pour étudier à l’université ou dans une haute école. Comment s’en sortir au mieux pour la planète et pour son portefeuille ?
La fabrication des appareils numériques a des impacts conséquents sur l’environnement. Émissions de CO2 importantes, consommation de métaux, impacts sociaux sur les travailleurs… Alors comment choisir un équipement informatique avec le moins d’impact possible ?
On fait le point sur ses besoins : quels appareils pour quels usages ? Quelles études fait-on ? Quels logiciels seront nécessaires ? S’il s’agit « simplement » de prendre des notes, est-ce qu’on a besoin d’un ordi de compétition ? A-t-on vraiment l’utilité d’une imprimante personnelle ou peut-on se rendre au copy-service à deux pas de chez soi ?
Voici quelques conseils pour bien choisir son appareil et le garder le plus longtemps possible.
> Plus d'infos
Spoiler alert : on favorise le reconditionné, l’occasion, le réparable (les repair cafés et les tutos sont nos amis !) et les labels. On pense aussi à protéger ses appareils et à en prendre soin.
> En savoir plus sur l’impact des électros sur l’environnement, comment acheter un produit solide qui dure longtemps et En quoi la transition écologique dépend-elle des métaux ?
Livres
On regarde d’abord si les livres nécessaires se trouvent en seconde main (certaines écoles organisent même des foires/bourses aux livres en début ou fin d’année scolaire). On peut aussi retrouver une sélection de livres scolaires chez Pêle-Mêle (Bruxelles ou Waterloo), à la DUC (Louvain-la-Neuve) sur 2èmemain, sur Caerus, ou encore sur les groupes sur les réseaux sociaux de son école… C’est aussi bon pour le portefeuille !
Cahiers, bics, fluos…
On opte pour des fournitures scolaires éco-responsables. Quand c’est possible, on favorise les fournitures de bureau rechargeables. On retrouve toute la panoplie ici.
L’industrie de la mode pollue beaucoup (rivières, océans…) et se fait malheureusement souvent remarquer par le non-respect des droits humains. Mais comment agir à notre échelle ?
Le premier réflexe ? La sobriété !
En moyenne, 70 % de nos vêtements dorment dans nos armoires ! Un déménagement en kot est le moment idéal pour faire un tri dans sa penderie. Voici quelques techniques pour trier son dressing. On offre ainsi une seconde vie aux vêtements non utilisés.
> Lire : Les adresses où donner des vêtements dont on ne veut plus
Source : Kotextile
Prolonger la vie de ses vêtements permet de diminuer nettement leur impact sur l’environnement. Voici des astuces pour éviter de devoir jeter ses vêtements à la poubelle.
Besoin de nouveaux vêtements ? On allie style et durabilité. Les solutions les plus abordables restent la seconde main, le troc, l’upcycling (nos bonnes adresses sont ici). Si on opte pour de nouveaux vêtements, on essaie d’acheter des pièces éthiques et écoresponsables (des labels, des matières, des textiles belges…).
> Voir : Comment choisir des vêtements bio, éthiques et écoresponsables
Les labels à repérer
Besoin de vêtements pour des examens oraux ou des occasions spéciales (bal de faculté, cérémonies…) ? On pense à la location de vêtements.
> Voir aussi :
L’argent sur notre compte en banque a un impact sur l’environnement. Choisir une banque éthique c’est l’astuce facile pour avoir un effet bénéfique sur le monde sans bouger le petit doigt !
> Lire aussi :
Source : Alterékot
Les monnaies locales sont aussi un bon moyen de participer à un monde plus durable. On soutient des projets locaux ayant un impact bénéfique pour l’environnement.
Comment économiser l’eau et l’énergie ? Où dénicher des meubles d’occasion et une belle déco éco-responsable ?
> Voir : Astuces pour vivre en kot, coloc ou studio de manière écolo
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