Les trains de nuit continuent à se développer en Europe, même si certains projets ont été abandonnés ou postposés.

Envie de visiter Vienne, Prague, Venise, Marseille ou Berlin ? Le train de nuit vous y emmène !

Plusieurs compagnies proposent des trains de nuit à partir de Bruxelles

  • La compagnie ferroviaire autrichienne ÖBB Nightjet relie Bruxelles à Vienne et  à Berlin (trafic suspendu entre le 12/08/2024 et le 25/10/2024 pour cause de travaux)
  • European Sleeper relie Bruxelles à Amsterdam, Berlin, Dresde et Prague
  • La liaison TGV Bruxelles - Paris fait le lien avec cinq lignes de train de nuit en France, au départ de la Gare de Paris Austerlitz qui nous emmènent à Briançon, Nice, Port-Bou, Andorre, ou Dax.
  • Liaison Bruxelles - Utrecht - Munich - Innsbruck - Venise opérée par European Sleeper, uniquement en février et mars en 2025

 

Côté tarif, il y a plusieurs gammes de prix, selon que l'on choisisse une place assise, une couchette ou une cabine.

De nouvelles destinations sont en préparation :

  • Un train de nuit vers Barcelone est aussi à l'étude pour le printemps 2025.

Une tendance qui s'inverse

Depuis les années 2000, les trains de nuit avaient peu à peu disparu, face à la concurrence des vols low cost mais aussi des TGV. Les cartes ci-dessous le montrent de manière éclatante (source : France Info)

 

Malheureusement les avions sont responsables de 4 % du réchauffement climatique[2], et leur nombre augmente chaque année. On ne peut plus ignorer que les trajets en avion sont désastreux pour l’environnement, autant les éviter lorsqu'une alternative est possible.

Comparaison d’un trajet Bruxelles-Vienne en train, en voiture et en avion

Comparaison d’un trajet Bruxelles-Vienne en train, en voiture et en avion : émissions de CO2, consommation d’énergie, émission de particules, émission de NOX et émission de d’hydrocarbures (hors méthane). D’après www.ecopassenger.org, une initiative de l’Union internationale des chemins de fer.

> Lire aussi : Comment réduire la pollution des avions ?

 

Le train plutôt que l'avion

 

Une enquête du SPF Mobilité [1] indique que près de 62 % des Belges seraient d’accord de prendre le train de nuit plutôt que l’avion. Mais il y a deux conditions importantes : que le prix soit compétitif et que ce soit pratique.

 

Source : mobilit.belgium.be

Il est important de proposer des alternatives concrètes à celles et ceux qui veulent faire l’effort de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sans se priver de certains déplacements. D’après le collectif « Oui au train de nuit »[3] :

  • le TGV a une distance idéale de 750 km ;
  • le train-couchettes est une solution intéressante pour de longs trajets (jusque 1500 km).

Pour des trajets courts, les vols en avion doivent être évités autant que possible. En France, une interdiction des vols intérieurs de moins de 2h30 pour les liaisons desservies par le train est entrée en vigueur en mai 2023[4]. En Belgique, une taxe de 10 € est en vigueur pour les vols de moins de 500 km[5]. Cela devrait engendrer 40 millions de recettes annuelles.

Par ailleurs, un projet de loi prévoit de soutenir le développement des trains de nuit en Belgique[6].

L'Europe en train

En attendant de pouvoir embarquer dans plus de trains de nuit à Bruxelles, une liste des lignes existantes (moyennant transfert) est disponible sur les sites Night trains, Trainline et Interrail.

On peut aussi chercher de l'inspiration pour des voyages en train de jour sur le site de B-Europe. Plusieurs Thalys saisonniers permettent notamment de rallier en direct depuis Bruxelles et en un temps record le sud de la France en été ou les Alpes françaises en hiver..

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