Quelles plaques de cuisson sont les plus économes en énergie : les taques au gaz, à induction ou vitrocéramiques ?
Taques de cuisson au gaz, à induction ou vitrocéramiques ? C’est le choix à faire lorsqu’on équipe sa (nouvelle) cuisine. Mais quel est l’équipement le plus économe en énergie ? On compare les différents types de plaques de cuisson.
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Si on est raccordé au gaz, l’idéal, ce sont les plaques au gaz. Si on préfère l’électrique, on se tourne vers les taques à induction.
L’illustration ci-dessous compare les différents systèmes de cuisson :
L’induction est l’option la plus rapide. Elle consomme aussi 30 à 40% d’énergie en moins que les autres systèmes électriques (vitrocéramique et taques en fonte).
À première vue, le gaz semble gourmand en énergie. Mais c’est le système qui utilise le moins d’énergie primaire.
En quoi est-ce important ? L’électricité doit être produite à partir d’une autre source. Quand ce sont des grandes centrales thermiques (au charbon, au gaz ou au fioul), le rendement est médiocre : au mieux 55% avec une turbine gaz-vapeur. Cela signifie que presque la moitié de l’énergie est perdue en chaleur au lieu d’être transformée en électricité. Avec une centrale nucléaire, le rendement est encore plus mauvais : 33%, soit deux tiers de l’énergie perdus en chaleur. En d’autres termes, quand on utilise 1 kWh d’électricité chez soi, on a dû injecter 2,58 kWh d’autre chose dans une centrale pour le produire. Mieux vaut donc utiliser directement le gaz pour la cuisson que de le faire passer dans une centrale pour produire de l’électricité.
Si possible, on réserve donc l’électricité aux électroménagers, appareils électroniques, éclairage. Et on l’évite pour le chauffage, la production d’eau chaude et la cuisson, à moins d’avoir des systèmes très efficaces (pompe à chaleur, taques à induction…) et/ou de produire son électricité avec des énergies renouvelables (en achetant de l’électricité verte ou en ayant des panneaux photovoltaïques.
Quand on se chauffe au gaz, on a tout intérêt à cuisiner au gaz également car on bénéficie d’un tarif avantageux. Du point de vue énergétique, la cuisson sur plaque au gaz est le plus rationnel : cela consomme peu d’énergie primaire.
Les taques au gaz ont l’avantage d’être très réactives : elles chauffent très vite et refroidissent dès que le gaz est coupé. Pour la maîtrise de la cuisson, c’est idéal.
Par contre le gaz peut faire peur à cause des risques d’explosion et d’intoxication au monoxyde de carbone. Mais on peut facilement éviter tout problème, surtout avec un appareil neuf :
Dans tous les cas, on entretien soigneusement sa cuisinière pour que la combustion soit optimale. On doit toujours avoir une belle flamme bleue.
C’est une version améliorée des plaques électriques classiques : elles fonctionnent avec un champ magnétique qui chauffe le fond de la casserole.
Par rapport aux taques en fonte et aux vitrocéramiques elles consomment 30 à 40% d’électricité en moins.
Les taques à induction sont aussi très réactives. Par contre, elles nécessitent d’utiliser des casseroles adaptées, au fond aimanté. Ce qui peut signifier remplacer toute sa batterie de cuisine…
Les plaques vitrocéramiques sont constituées d’une vitre sous laquelle l’élément chauffant est une puissante lampe halogène, un filament en tungstène (foyer radiant) ou les deux.
Les foyers radiants conviennent mieux aux cuissons longues tandis que les halogènes montent vite en température et permettent les cuissons vives. En associant les deux systèmes, on dispose d’une plus grande flexibilité d’utilisation.
C’est la version la plus ancienne des plaques électriques.
Elles ont une grande inertie et ce sont celles qui consomment le plus.
Dans tous les cas, on peut adopter quelques bonnes habitudes pour économiser l’énergie :
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