Sommaire :
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
Plus le lave-linge est gros, plus il consomme. C’est pourquoi il est important de connaître ses besoins pour ne pas surestimer la taille de la machine. La capacité maximale, en kg de coton, est toujours mentionnée sur l’étiquette énergie.
Il y a une quinzaine d’années, les lave-linge de 5 kg ou 6 kg de linge étaient la norme alors qu’aujourd’hui, ils ont quasiment disparu du marché au profit de machines de 8, 9 ou 10 kg.[1]
On a donc tendance à acheter des appareils surdimensionnés « au cas où » et à les sous-utiliser.
Pourtant, le plus efficace est de remplir complètement le tambour. Laver à mi-charge consomme souvent bien plus d’eau et d’électricité que la moitié d’une lessive à pleine charge. Et ce même quand la machine propose un programme adapté à la demi-charge.
La réduction de consommation n’est que de 25% et 20% par rapport au programme à pleine charge.
Une nouvelle étiquette est entrée en mars 2021 pour les lave-linge. Les classes vont maintenant de A à G, exit donc les A+, A++ et A+++.
> Voir aussi : Comment lire une étiquette énergie ?
L’usage d’un lave-linge coûte souvent plus cher en eau qu’en électricité. Donc on préfère une machine qui consomme peu d’eau.
La consommation peut paraître anecdotique : 0,5 kWh et 40 litres d’eau pour une lessive à 30°C. Mais au bout d’un an (220 lessives en moyenne), on aura consommé entre 150 et 200 kWh d’électricité et 9000 à 11000 litres d’eau. Soit 50€/an pour l’électricité + 55 €/an pour l’eau.
Prix d’achat |
600 € |
Coût de fonctionnement sur 10 ans |
1037 € |
dont coût électricité sur 10 ans |
487 € |
dont coût eau sur 10 ans |
550 € |
Consommation électricité (kWh/an) |
195 |
Consommation d’eau (litres/an) |
10000 |
Coûts indicatifs en Wallonie en 2018 (1 kWh d’électricité = 0,25€ et 1m³ d’eau = 5,5 €).
La qualité de lavage ne pâtit pas d’une faible consommation en eau : tous les lave-linge doivent avoir une bonne qualité de lavage. Par contre, le rinçage peut être moins bon lorsque la machine utilise moins d’eau. On vérifie bien ce point avant achat.
Sur l’étiquette, on repère facilement la classe énergétique grâce à l’échelle de A (économe) à G (gourmand).
Il peut y avoir de grandes variations au sein d’une même classe énergétique alors on vérifie bien la consommation en kWh pour 100 cycles..
Elle va de A à G : on choisit de préférence une efficacité A pour l’essorage car cela permettra un séchage plus rapide, que ce soit dans un sèche-linge ou à l’air libre.
L’étiquette énergie indique aussi le niveau de bruit pendant l’essorage, en dB et donne une classe de perception sonore de A à D. La classe A correspond aux lave-linge les plus silencieux (moins de 73 dB), la classe B les appareils < 77 dB, la classe C < 81 dB et la classe D 81 dB ou plus.
Une différence de 3dB correspond à un doublement du niveau sonore.
C’est un élément à avoir à l’esprit si on veut utiliser son lave-linge la nuit (par exemple pour profiter du tarif bi-horaire). Lors de l’essorage, le bruit peut être très élevé, mettant à mal le sommeil des habitants ou celui des voisins.
C’est le chauffage de l’eau qui consomme le plus d’énergie quand on utilise un lave-linge.
Si on est équipé d’un chauffe-eau solaire, on opte pour un lave-linge qu’on peut directement raccorder à l’eau chaude. En général, l’eau est admise jusqu’à une température de 60°C.
Les moteurs à induction sont de plus en plus répandus : ils sont plus silencieux et, comme il y a moins de frottement, il y a moins d’usure.
L’idéal est même un appareil à moteur à induction sans courroie : il entraîne directement l’axe du tambour. Cela réduit encore la consommation (car encore moins de pertes par frottement), fait moins de bruit. Cela limite aussi les pannes dues à la courroie : avec les vibrations, celle-ci se détache parfois. C’est une panne facile à réparer mais qu’on préfère éviter.
On confond souvent la cuve et le tambour :
Auparavant, la cuve était également en inox mais de plus en plus de machines ont une cuve en plastique. Le principal problème de ces cuves en plastique est qu’elles sont moulées. Si la fixation du moteur ou un roulement casse, on doit remplacer toute la cuve, ce qui coûte cher.
Si on ne dispose que d’une largeur de 40 cm pour installer le lave-linge, on opte naturellement pour un modèle à chargement par le haut.
Les modèles hublot font toujours 60 cm de large. Ils prennent plus de place mais offrent la possibilité d’y superposer un sèche-linge, à l’aide d’attaches adaptées.
Un appareil de seconde main peut être un bon choix lorsqu’on effectue peu de lessives. Par exemple si on vit seul. Sur l’étiquette énergie des lave-linge neufs, les consommations correspondent à une moyenne de 220 cycles par an, soit 4 à 5 lessives par semaine.
Pour acheter un appareil d’occasion de qualité, on préfère un lave-linge labellisé ElectroREV. Il aura été révisé dans les règles de l’art par une entreprise d’économie sociale et on bénéficie d’une garantie de 1 an, tout cela au tiers du prix neuf.
> Voir les points de vente sur www.electrorev.be
C’est un appareil qui combine les fonctions d’un lave-linge et d’un sèche-linge. Pratique au niveau de la place occupée, il présente des inconvénients :
Si on craque tout de même pour une lavante-séchante, on opte pour un appareil avec pompe à chaleur : la consommation lors du séchage sera réduite de moitié. Sur 160 séchages par an, l’économie dépasse 400 kWh (100 €) !
[1] Source : “Energy efficiency of White Goods in Europe: monitoring the market with sales data”, Topten Europe, Juin 2015.
Une fois par mois, recevez nos dernières actualités directement dans votre boîte mail.
Abonnez-vous ici >