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Abonnez-vous ici >L’exposition du fœtus aux perturbateurs endocriniens pendant la grossesse peut être dangereuse. Des retards de langage chez les jeunes enfants ont été observés.
Le risque d’avoir un retard de langage à 30 mois est multiplié par trois chez les bébés qui ont été exposés pendant la grossesse. Le placenta ne filtrant pas toutes les substances chimiques, les perturbateurs endocriniens se transmettent entre la mère et son bébé in utero.
On le savait déjà, les perturbateurs endocriniens sont présents un peu partout dans notre environnement. Comme leur nom l’indique, ils perturbent l’action de nos hormones. On y est plus sensible à certaines périodes de la vie comme durant la grossesse, l’enfance et l’adolescence.
Une étude récente[1] prouve que l’exposition à plusieurs perturbateurs endocriniens (dont les phtalates et les alkylphénols par exemple) affecte le développement du cerveau des nouveau-nés. Ces retards se produisent même quand les doses réglementaires de chacun des perturbateurs sont respectées car la combinaison entre les différentes substances engendre un effet cocktail.
> Voir : Comment les perturbateurs endocriniens affectent-ils la santé et l’environnement ?
Alors on diminue son exposition grâce à quelques gestes simples. Ces habitudes sont de bons réflexes à adopter à tout moment de la vie mais elles sont cruciales lors du développement de l’enfant.
De manière générale :
Au niveau de la nourriture :
> Lire aussi : Comment éviter les perturbateurs endocriniens dans l'alimentation
Pour la chambre de bébé :
On garde les réflexes acquis et on ajoute encore quelques points d’attention.
On choisit les jouets et articles de puériculture avec soin :
Dans la salle de bain, on prête attention aux produits qu’on utilise :
> Voir la « liste des ingrédients à éviter »
> Comment éviter les perturbateurs endocriniens
> Quelle législation pour les perturbateurs endocriniens ?
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[1] Étude : Caporale, N., Leemans, M., Birgersson, L., Germain, P. L., Cheroni, C., Borbély, G., ... & Testa, G. (2022). From cohorts to molecules: Adverse impacts of endocrine disrupting mixtures. Science, 375(6582), eabe8244. Communiqué de presse du CNRS sur le sujet.
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