1 Belge sur 8 dit vit dans une maison « malsaine ». Ce qui est mauvais pour la santé. Nos conseils pour éviter les pollutions intérieures.
On passe 90% de son temps à l’intérieur. Pourtant, 1 Belge sur 8 vit dans un logement « malsain », selon une enquête.[1] En cause : les problèmes d’humidité, les produits chimiques et le manque de lumière naturelle.
L’air que l’on respire a un impact direct sur notre santé. Les Belges qui habitent dans un logement trop humide sont plus nombreux à déclarer des problèmes de santé que ceux qui vivent dans un logement sain. En particulier, les personnes qui vivent dans un logement avec de l’humidité et des moisissures : elles ont 40 % de risques en plus de développer de l’asthme. De nombreux habitants souffrent aussi du manque de lumière. Et dans une maison mal chauffée, ils risquent trois fois plus d’avoir un souci de santé.
D'autres éléments peuvent nuire à la qualité de vie dans les maisons : les COV (composés organiques volatils), les acariens, trop de CO2, des émanations de monoxyde de carbone... Voir une liste plus complète des polluants, ainsi que leur impact sur la santé, dans l'article Mieux connaître les polluants de l’air dans l’habitat.
Il faut donc remédier aux pollutions intérieures à la maison. Comment ?
D’autant plus si le logement est bien isolé ou que la pièce est humide. Cela permet d’évacuer l’air vicié les produits chimiques volatils qui s’accumulent dans l’air, comme les solvants.
On aère 10 à 15 minutes tous les jours, matin et soir. En hiver, ce temps est suffisamment bref pour ne pas refroidir la maison. Mais on pense à baisser le radiateur pour ne gaspiller du chauffage pendant la manoeuvre.
On aère davantage s’il y a condensation. Et on envisage des travaux d’assainissement s’il y a des fuites ou des remontées capillaires dans les murs.
Ainsi que les cheminées et la hotte. Cela limite les risques de fuite du mortel monoxyde de carbone ou d'autres émanations comme les oxydes d'azote (NOx).
Peintures, colles, meubles, revêtement de sol... On les choisit en matières naturelles et à faible émissions de composés organiques volatils (COV). L'étiquette COV est utile à consulter à l'achat de revêtement de sol ou muraux, cloisons, isolants, portes, colles servant à poser ces matériaux, etc.
Pour bien choisir, on consulte aussi la brochure On refait le mur ! Guide des petites rénovations écologiques, saines et accessibles.
On fait un nettoyage léger mais fréquent. On aspire régulièrement les sols. Les poussières peuvent irriter les habitants et accumuler certains produits composés chimiques moins volatils.
On s'équipe de nettoyants écolabellisés ou on se constitue un petit kit de produits d’entretien naturels, sains et pas chers indispensables à la maison.
À éviter : les parfums d’ambiance et les aérosols. Ces produits ont aussi un coût. À raison d'une vaporisation par jour, utiliser un désodorisant en spray revient à environ 14 euros par an. Tandis qu'aérer est gratuit et bien plus sain.
> Voir d'autres astuces avec Green For Life, le jeu où éco-consommer fait économiser.
À bannir aussi : les pesticides et l’eau de javel. Une maison bien entretenue ne nécessite pas de désinfection.
> Pour des altenatives aux pesticides : C'est toujours les p'tits qu'on pschiiit ! Petit guide pour éviter les pesticides à la maison et au jardin
Si l'on a des produits chimiques périmés chez soi, on les évacue au parc à conteneurs (recyparc). Un pot mal fermé peut dégager des polluants en permanence...
En plein projet de construction ou de rénovation ? C'est le moment idéal pour privilégier des matériaux de construction et de rénovation de son habitation sains, peu émetteurs de polluants.
Lire aussi à ce sujet : 1,2,3 Je construis ou je rénove écologique
[1] Le rapport Healthy Homes Barometer 2017, commandé par l'entreprise Velux.
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