Labels, apps… Voici 5 astuces pour limiter dans son quotidien les substances dangereuses pour la santé et l’environnement.
Des produits sûrs et sans risque pour la santé et l’environnement ? C’est ce que l’on souhaite tous. Malheureusement, étudier les substances dangereuses, leur trouver des alternatives puis les faire interdire est un processus qui prend du temps… Qu’il s’agisse de perturbateurs endocriniens, de PFAS ou encore de SVHC (« Substances of Very High Concern » ou substances extrêmement préoccupantes en français.
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Entre-temps, on peut agir pour se protéger et limiter au quotidien ces substances chimiques dangereuses.
Sommaire :
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Des substances chimiques dangereuses peuvent se trouver dans de nombreux objets.
On se méfie en particulier :
On s’informe tout particulièrement pour les produits destinés aux enfants et aux jeunes, ainsi qu'aux femmes enceintes ou allaitantes, qui sont plus vulnérables aux effets négatifs de certaines substances chimiques.
Les matières naturelles sont souvent plus saines que leurs équivalents synthétiques. Par exemple :
Pour les produits qui affichent leur composition, on préfère des produits simples, avec une liste d’ingrédients courte :
Pour découvrir plus de conseils :
Certains labels garantissent des produits plus écologiques et/ou avec moins de substances nocives. Ils facilitent le choix pour les consommateurs et consommatrices qui veulent protéger l’environnement et leur santé.
On apprend à les reconnaître !
> Télécharger nos aide-mémoire « L’essentiel des labels » pour les avoir toujours à portée de main lors du shopping.
Bien sûr, une absence de label n'est pas synonyme de mauvais produit.
L’étiquette affiche un losange blanc avec un bord rouge ? C’est un pictogramme de danger.
Certains doivent particulièrement attirer notre attention : toxique, dangereux à long terme et dangereux pour l’environnement.
Ces visuels sont souvent accompagnés d’informations précisant les risques : ce sont les « phrases H ». Par exemple « Très toxique pour les organismes aquatiques » ou « Susceptible de nuire à la fertilité ou au fœtus ».
> Voir : Que signifient les pictogrammes de danger ?
Si l’étiquette mentionne une liste d’ingrédients ou que l’on connaît les substances utilisées dans le produit, on peut chercher leurs effets sur The Sin List (en anglais, création d’un compte obligatoire pour faire une recherche).
Mais pour la plupart des objets que l’on utilise au quotidien, on n’a pas accès à une liste précise :
On peut contacter le fabricant pour demander si son produit contient des SVHC. Il a l’obligation de répondre dans les 45 jours. C'est le droit de savoir, un droit garanti par la législation européenne sur les substances chimiques.
Mais c’est une démarche qui peut être fastidieuse. L’application Scan4Chem facilite la mise en contact avec les entreprises avec un mail pré-écrit et une base de donnée d’entreprises sur le territoire.
> Voir : Scan4Chem, l’app pour vérifier si un produit contient certaines substances chimiques.
Exercer son droit de savoir est aussi une façon d’inciter les producteurs à se tourner vers des alternatives sans risque.
> Cet été, participez à l’action Scan4Chem : exercez votre droit de savoir et faites pression sur les producteurs pour qu’ils fabriquent des produits plus sûrs pour l’environnement et la santé !
Danger n'est pas toujours synonyme de risque pour la santé. Selon l'endroit où est située la substance dangereuse, on peut ne jamais être en contact avec celle-ci dans des conditions d’utilisation normales. Par exemple si une substance SVHC se trouve dans la batterie d’un objet.
Donc on suit scrupuleusement les instructions indiquées sur l’emballage ou la notice. Des produits contenant des substances dangereuses peuvent devenir encore plus nocifs s’ils sont mal utilisés.
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