Des produits sûrs et sans risque pour la santé et l’environnement ? C’est ce que l’on souhaite tous. Malheureusement, étudier les substances dangereuses, leur trouver des alternatives puis les faire interdire est un processus qui prend du temps… Qu’il s’agisse de perturbateurs endocriniens, de PFAS ou encore de SVHC (« Substances of Very High Concern » ou substances extrêmement préoccupantes en français.

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Entre-temps, on peut agir pour se protéger et limiter au quotidien ces substances chimiques dangereuses.

Sommaire :

  1. Identifier les produits à risque
  2. Choisir des matières naturelles et saines
  3. Préférer des produits labellisés
  4. Repérer les pictogrammes de danger
  5. Exercer son droit de savoir
  6. Respecter les instructions d’utilisation

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1. Identifier les produits à risque

Des substances chimiques dangereuses peuvent se trouver dans de nombreux objets.

On se méfie en particulier :

  • du plastique, surtout quand il est en contact avec des aliments chauds (assiette et biberon pour bébé, barquettes de plats préparés que l’on passe au micro-ondes, spatule et ustensiles de cuisine…).
    > Lire : Santé : emballages & ustensiles pour une cuisine sans risque
     
  • des produits fabriqués hors d’Europe, notamment lors d’achats en ligne. La législation européenne est l’une des plus strictes au monde, ce qui apporte de meilleures garanties.
    > Lire aussi : L’Europe enquête sur les pratiques illégales de Temu.
     
  • des produits qui ont une odeur. On fait confiance à son nez : si un jouet sent le plastique ou un vêtement a une drôle d’odeur, on les évite.

On s’informe tout particulièrement pour les produits destinés aux enfants et aux jeunes, ainsi qu'aux femmes enceintes ou allaitantes, qui sont plus vulnérables aux effets négatifs de certaines substances chimiques.
 

2. Choisir des matières naturelles et saines

Les matières naturelles sont souvent plus saines que leurs équivalents synthétiques. Par exemple :

  • des meubles en bois massif plutôt qu’en contreplaqué.
  • des vêtements en coton, en lin ou en chanvre plutôt qu’en polyester.
  • des récipients alimentaires en verre ou en inox plutôt qu’en plastique.

Pour les produits qui affichent leur composition, on préfère des produits simples, avec une liste d’ingrédients courte :

  • du savon noir plutôt qu’un détachant textile à la composition obscure.
  • de l’huile d’amande douce bio plutôt qu’une crème hydratante pour le corps complexe.
  • un plat maison vite fait avec quelques légumes bio plutôt qu’un plat préparé avec de nombreux additifs.

Pour découvrir plus de conseils :

3. Préférer des produits labellisés

Certains labels garantissent des produits plus écologiques et/ou avec moins de substances nocives. Ils facilitent le choix pour les consommateurs et consommatrices qui veulent protéger l’environnement et leur santé. 

On apprend à les reconnaître !

     > Télécharger nos aide-mémoire « L’essentiel des labels » pour les avoir toujours à portée de main lors du shopping.

Bien sûr, une absence de label n'est pas synonyme de mauvais produit.
 

4. Repérer les pictogrammes de danger

L’étiquette affiche un losange blanc avec un bord rouge ? C’est un pictogramme de danger.

Certains doivent particulièrement attirer notre attention : toxique, dangereux à long terme et dangereux pour l’environnement.

Ces visuels sont souvent accompagnés d’informations précisant les risques : ce sont les « phrases H ». Par exemple « Très toxique pour les organismes aquatiques » ou « Susceptible de nuire à la fertilité ou au fœtus ».  

     > Voir : Que signifient les pictogrammes de danger ?
 

5. Exercer son droit de savoir

Si l’étiquette mentionne une liste d’ingrédients ou que l’on connaît les substances utilisées dans le produit, on peut chercher leurs effets sur The Sin List (en anglais, création d’un compte obligatoire pour faire une recherche).

Mais pour la plupart des objets que l’on utilise au quotidien, on n’a pas accès à une liste précise :

  • Quels composants entrent dans la production d’un jouet, d’un bijou bon marché, d’un revêtement de sol, d’une piscine gonflable, d’un matelas, d’un meuble, d’un électroménager, d’une assiette… ?
  • Quels traitements ont été appliqués à un vêtement, un rideau, un canapé, une nappe anti-tache… ?

On peut contacter le fabricant pour demander si son produit contient des SVHC. Il a l’obligation de répondre dans les 45 jours. C'est le droit de savoir, un droit garanti par la législation européenne sur les substances chimiques.

Mais c’est une démarche qui peut être fastidieuse. L’application Scan4Chem facilite la mise en contact avec les entreprises avec un mail pré-écrit et une base de donnée d’entreprises sur le territoire.

     > Voir : Scan4Chem, l’app pour vérifier si un produit contient certaines substances chimiques.

Exercer son droit de savoir est aussi une façon d’inciter les producteurs à se tourner vers des alternatives sans risque.

> Cet été, participez à l’action Scan4Chem : exercez votre droit de savoir et faites pression sur les producteurs pour qu’ils fabriquent des produits plus sûrs pour l’environnement et la santé !
 

6. Respecter les instructions d’utilisation

Danger n'est pas toujours synonyme de risque pour la santé. Selon l'endroit où est située la substance dangereuse, on peut ne jamais être en contact avec celle-ci dans des conditions d’utilisation normales. Par exemple si une substance SVHC se trouve dans la batterie d’un objet.

Donc on suit scrupuleusement les instructions indiquées sur l’emballage ou la notice. Des produits contenant des substances dangereuses peuvent devenir encore plus nocifs s’ils sont mal utilisés.

On veille aussi à :

  • Laver les objets avant leur première utilisation (quand c’est possible).
  • Remplacer les produits abîmés ou usés sans attendre.

 

Dernière mise à jour
15 juillet 2025
Thématiques
Rédigé par
Elsa Derenne

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