Face à l'ampleur, à la diversité, au caractère mondial et à l'imbrication profonde des crises que nous traversons (économiques, sociales, environnementales, énergétiques, climatiques, alimentaires...), les petits gestes de chacun peuvent sembler dérisoires, voire illusoires, pour qu'une société réellement durable émerge. Même les gouvernements et instances internationales peinent à s'entendre sur les solutions à adopter. Pourtant, il est évident que nous devons très rapidement inventer et développer des modes de vie, des systèmes d'organisation et des pratiques à faible impact environnemental, sobres en énergie, éthiques et économiquement viables.
Bonne nouvelle : partout dans le monde, nombreux sont ceux qui agissent, inventent et testent des alternatives dans des domaines variés. Celles qui font leur preuve se répandent rapidement, deviennent objet d'étude universitaire en sociologie ou économie et inspirent des décisions politiques. Chacun, à son rythme et à son niveau, peut initier, rejoindre ou encourager ces initiatives et se rendre acteur de ce monde en marche.
Je m'engage individuellement.
Pour aller plus loin, un exemple de mode de vie alternatif qui prend de l'ampleur : la simplicité volontaire. Basée sur la satisfaction de ses besoins essentiels et le refus de la surconsommation, elle vise à réduire sa dépendance à l'argent (« Travailler moins pour vivre mieux. ») pour retrouver du temps pour soi ou sa famille, développer sa créativité et son tissu social (« Moins de biens, plus de liens. »). Cette démarche touche tous les aspects de la vie et est très progressive.
Je crée ou rejoins une initiative collective citoyenne.
Selon le lieu et le contexte de vie, l'engagement individuel peut vite rencontrer ses limites lorsque l'on touche à des domaines comme l’énergie, la mobilité, l'alimentation, les services... Dans une société où l'individualisme et la surconsommation sont la norme, et où rien n'est encore prévu pour faciliter ces choix de vie, il peut être nécessaire de s'organiser en groupe, ASBL ou coopérative. La première étape pour lancer ces projets est d'en parler autour de soi et de créer un groupe de travail de quelques personnes afin de trouver appui et ressources (humaines ou autres).
Quelques exemples :
Je m'engage activement dans des projets ou des mouvements visant un changement de société.
Certaines de ces initiatives, désormais imitées par le secteur associatif, les pouvoirs publics et même les entreprises, peuvent rencontrer une telle adhésion que de nombreux groupes se créent partout dans un pays, voire dans le monde, et un réseau ou un mouvement international prend naissance. La plupart du temps apolitique, ce réseau peut mutualiser les compétences et expériences de ces membres, dialoguer et monter des projets avec les pouvoirs publics et les entreprises locales et tenter d'infléchir des décisions politiques.
Par exemple :
Une fois par mois, recevez nos dernières actualités directement dans votre boîte mail.
Abonnez-vous ici >