Je suis verte, végétale, végétalisée…
Mais qu'est-ce donc exactement, une toiture verte, et pourquoi se trouve-t-elle dans la catégorie «bonnes idées» ?
Bien conçue et construite selon les règles de l'art, une toiture verte n'endommagera pas le toit et ne sera pas une cause de fuites. Voici de quoi elle est composée, dans l'ordre :
Service photo, photothèque du Conseil Général du Val-de-Marne |
structure portante
Elle peut être en béton, acier ou bois, mais doit être costaude : selon la couverture de plantes choisie, elle doit pouvoir porter de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilos par mètre carré.
Cela dépend :
Dans les grandes lignes, car des variantes et formules intermédiaires sont imaginables :
Et le nerf de la guerre ? Il est difficile de donner des chiffres car le coût varie fort en fonction de la formule choisie et de la surface à verduriser : plus la surface est grande, plus il sera possible de réaliser des économies d'échelle. Grosso modo, comptons entre 30 et 60 euros par m² pour une toiture extensive et jusque 120 euros par m² pour une toiture intensive.
La bonne nouvelle, c'est qu'il y a également des économies à la clé :
Elle offre en tout cas quelques avantages très appréciables :
En résumé, plus la toiture est intensive, plus elle protègera, isolera et régulera, mais elle sera aussi plus chère, plus complexe, plus lourde.
Plusieurs communes proposent déjà des primes, renseignez-vous auprès de la vôtre si l'aventure vous tente.
Elles peuvent, elles aussi, être végétalisées. Une façade habillée par des plantes peut être tellement belle, comme si la végétation adoucissait les lignes dures et droites et donnait vie au bâtiment.
D'un point de vue moins lyrique, les avantages sont comparables à ceux des toitures vertes :
Les plantes grimpantes ne causeront pas de dégâts aux murs en bon état. Ceci dit, si les briques s'effritent, les joints sont vides ou l'enduit est détérioré, il est indispensable de faire les réparations avant de planter.
Une fois que le mur est en état, plaçons la bonne plante au bon endroit. Ce choix dépendra de l'ensoleillement, du type de sol et du type de support. Certaines plantes ont besoin d'un support, d'autres pas. Les lierres s'accrochent eux-mêmes aux murs, les volubiles s'enroulent… Veillons cependant à ce que les plantes n'aillent pas se balader trop loin : des tailles régulières éviteront qu'elles n'encombrent les gouttières ou ne tordent le cou aux évacuations d'eau.
Dans un autre registre, le « mur végétal » a de quoi satisfaire les amateurs de créations plus audacieuses. Ici, l'idée est de créer un véritable jardin à la verticale, avec des techniques beaucoup plus sophistiquées : www.murvegetalpatrickblanc.com. Ces techniques commencent même à se développer en intérieur, notamment en cuisine pour les herbes aromatiques et même les plantes potagères !
Faites un tour au rayon jardinage de votre librairie pour en savoir plus, ou consultez les ressources ci-dessous. Beau printemps… et bonnes plantations !
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