Masque, casque, gants, lunettes, chaussures vêtements... Même un petit bricolage demande une protection complète. La sécurité d'abord !
Même s’il s’agit de petits travaux dans la maison, un accident est vite arrivé. Il est essentiel de bien s’équiper en matériel de sécurité, et de penser à la protection des personnes qui nous entourent lors des manipulations. Il n’est pas obligatoire de tout acheter en neuf : prêter, louer, acheter en seconde main sont des alternatives possibles. Le portefeuille et la planète ne s’en sentiront pas plus mal.
Un casque antibruit protège les oreilles. Une scie circulaire, un marteau perforateur, une visseuse à chocs, une défonceuse, une disqueuse… sont des outils qui font beaucoup de bruit. On évite les casques qui permettent aussi d’écouter de la musique ou la radio. C’est atténuer les bruits qu’il faut faire, pas les masquer. Un bruit peut aussi être parfois une information parfois très utile.
Un casque de chantier protège le crâne des objets qui pourraient chuter et est généralement plus utile dans les travaux de construction que pour du bricolage.
Un masque est indispensable quand on ponce ou qu’on coupe du bois (tous les bois : massif, MDF, contreplaqué/multiplex…), quand on plafonne, quand on peint ou qu’on vernit… Autant de sources de poussières et de polluants de l’air (solvants…) qu’il vaut mieux ne pas respirer. On pense aussi à garder les masques à l’abri de la poussière pendant leur stockage et on vérifie que le masque n’a pas été endommagé avant de l’utiliser.
Masque FFP (La différence entre le FFP 2 et le FFP 3 d'un point de vue visuel n'est pas notable)
Les masques jetables type FFP2 ou FFP3 protègent des poussières. Ils sont à réserver à un usage ponctuel : il est difficile de bien les ajuster afin qu’ils soient étanches. Et s’ils ne sont pas étanches, l’air passera par les côtés au lieu de passer par le filtre : ça ne servirait donc à rien. Les masques FFP3 sont capables de filtrer les particules les plus fines comme l’amiante (sous réserve qu’ils soient bien ajustés).
Si on bricole souvent, on préfère un demi-masque réutilisable (qui couvre le nez et la bouche), voire un masque complet (qui couvre tout le visage). Ils sont plus faciles à ajuster et l’étanchéité est bien meilleure grâce à un joint plus large et des possibilités de réglages plus importantes. Ils sont munis de cartouches filtrantes amovibles. Cela permet notamment d’adapter le filtre au travail envisagé. Ils permettent par exemple de mettre des filtres à poussières ou à vapeurs (émanations, odeurs de peintures, vernis…), voire une combinaison des deux.
Si on bricole vraiment beaucoup, un masque à pression positive peut être envisagé. Ce type de masque entretient une pression plus élevée à l’intérieur du masque, ce qui empêche totalement les polluants extérieurs de rentrer. Mais ce type d’équipement est cher et plus contraignant (il y a un ventilateur, une batterie…)
Dans tous les cas une barbe réduit l’efficacité de ces masques. Il vaut mieux une peau bien rasée. [1]
On enfile aussi des lunettes de sécurité, même si on porte déjà des lunettes. Les lunettes de sécurité résistent aux projections de tout ce qui pourrait être expulsé par les outils (surtout électriques) que l’on utilise. Ils protègent également des projections de peinture, vernis et autres produits du même genre.
SI possible, on porte des chaussures de sécurité. Un coin de porte sur le petit orteil peut vite arriver. Elles ont une excellente résistance à l’usure, à la flexion et à la déchirure. Elles permettent aussi de travailler dans des conditions plus humides, sans être automatiquement imperméables à l’eau.
Et les vêtements ? La règle d'or : voir et être vu. Travailler à l’extérieur, près de la route, en début de soirée, d’accord. Mais avec des vêtements visibles. Les tissus fluorescents et réfléchissants ont précisément été inventés pour ça. Il existe également des brassards réfléchissants si les couleurs disponibles des gilets ne correspondent pas à vos goûts.
Enfin, on évitera les vêtements amples qui n’ont qu’une envie : se prendre dans votre scie, votre perceuse ou renverser le tout petit élément fragile que vous essayez de coller. Un t-shirt un peu trop serré que l’on ne met plus fera très bien l’affaire. On porte le plus souvent possible ses vêtements fermés.
En fonction des risques que l'on prend, on choisira différents types de gants. Pour les risques mécaniques, vaut mieux prévoir des gants épais et solides. Pour les risques chimiques, il faudra plutôt des gants long, étanches et résistant aux coupures. Pour les risques thermiques, choisir des gants résistant à la chaleur et longs également.
De gauche à droite : gants en latex, gants de chantier et gants thermiques
Quelle taille choisir ? Pour des travaux de précision, on porte des gants serrant au plus près de la peau. Pour le reste, on choisit une taille de gants légèrement plus grande pour permettre un peu plus de souplesse.
Pour les matières, on privilégie le latex naturel, biodégradable et non poudrés contrairement aux gants en latex synthétique. Il existe aussi des gants de travail écologiques en polyester recyclé.
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> Lire aussi : "5 réflexes pour un bricolage écolo"
[1] Une barbe de quelques jours avec un bon masque peut « passer », mais toute barbe un poil longue réduit très fortement l’utilité du masque.
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