L'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) estime même que ce chiffre pourrait atteindre les 6 à 9 millions d'ici 2060 !

Des prévisions alarmantes

Toutes les 4 secondes, un décès serait ainsi dû à la pollution de l'air. Qu'elles soient de source naturelle ou humaine, les substances comme le dioxyde de soufre ou les composés organiques volatils causeraient en effet davantage de graves problèmes.

Provenant notamment des centrales électriques et des gaz d'échappement, la pollution de l'air devrait davantage sévir dans des pays comme l'Inde, la Corée ou la Chine. De fait, leur croissance démographique ainsi que la congestion de leurs zones urbaines exposeraient un plus grand nombre de personnes aux émissions. Actuellement, les villes affichent déjà de fortes concentrations en polluants, notamment dans les rues étroites faiblement ventilées.

À côté de la santé humaine, la biodiversité, les terres ainsi que l'eau souffriraient aussi plus fortement. L'économie paierait également un lourd tribu : l'augmentation des jours de congé de maladie et des frais médicaux serait associée à une baisse des rendements agricoles dans la plupart des pays.

Il est encore temps d'agir !

Cette vision déprimante n'est cependant pas inéluctable si des mesures efficaces sont prises pour contrer le problème. En plus de certaines initiatives publiques comme l'introduction de zones à basses émissions ou une réglementation plus stricte des appareils de chauffage (en terme de consommation ou de pollution), utiliser des sources d'énergie et des modes de transport « plus propres » œuvrent à améliorer la situation. Pour preuve, c'est la mise en application de telles solutions qui fait prévoir à l'OCDE une diminution des taux de décès liés à la pollution de l'air dans la plupart des pays d' Europe occidentale.

Sans oublier ce que nous pouvons faire en tant que citoyen, rien qu'en matière de mobilité.

 

> Voir le rapport de l'OCDE, disponible sur leur site.
 

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