La haute mer reste peu connue, même si elle représente la moitié de la planète. Elle s'étend au-delà des zones maritimes régies par des juridictions nationales, soit près des deux tiers des océans. Jusqu'ici, c'était une zone non réglementée mais très convoitée. Les Nations-unies s'attaquent depuis de nombreuses années au chantier de sa régulation et de la protection de la biodiversité marine. Les questions relatives à la bonne santé des océans sera au coeur des débats internationaux dans les mois qui précèderont la 21e conférence sur les changements climatiques de Paris.

Réchauffement climatique, acidification des océans, surpêche, exploitations minières, de nombreuses menaces pèsent sur ce producteur de 50% de notre oxygène. La pression sera forte sur les gouvernants pour qu'ils parviennent au minimum à s'accorder sur une gestion durable des ressources marines. Les ONG, dont Greenpeace au sein de l'Alliance de la haute mer, sont sur les dents. 

Principal frein aux négociations internationales actuellement : les USA. Bien que souhaitant portéger les océans, ils restent soumis au lobbying des industries d'extraction qui veulent pouvoir continuer à faire main basse sur les richesses des fonds marins.

Source et infos : Le Monde, 24/01/2015

Dernière mise à jour
09 mars 2015
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