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Abonnez-vous ici >La Chine refuse d’importer certains types de déchets, dont les plastiques, destinés au recyclage. Un problème qu’on peut résoudre à la source.
La Chine commence à « trier ses déchets ». Elle refuse désormais d’importer toute une série de déchets destinés au recyclage qu’elle ne considère pas d’assez bonne qualité. [1] Et ce pour des raisons environnementales.
La Chine a donc décidé de réduire les taux d’impuretés autorisés dans les déchets importés afin d’en améliorer la qualité.[2] Ce qui revient à interdire l’exportation de toute une série de déchets de plastiques, papiers et textiles vers la Chine.
Comme de nombreux pays, l’Europe exporte la moitié de ses déchets de plastiques collectés et triés, dont 85% vers la Chine.[3]
Il n’y a pas assez d’usines « locales » (en Europe par exemple) pour recycler ces déchets que l’on ne pourra plus exporter. De plus, le prix n’est pas le même : si on exporte vers la Chine, c’est aussi parce que le coût y est moins important.
> Lire Comment réduire ses déchets au quotidien ?
On ne peut pas construire des infrastructures de recyclage du jour au lendemain. La Chine a annoncé sa décision en été 2017, pour être appliquée 6 mois plus tard.
On peut envisager d’exporter vers d’autres pays, mais sans certitude. Et si c’est pour recycler les déchets dans de mauvaises conditions environnementales, quel est l’intérêt ?
Il est probable qu’une partie des déchets de plastique finiront à l’incinérateur. Difficile à dire à ce stade en quelles quantités et si ce sera le cas des déchets wallons et bruxellois.
Le souhait européen est de pouvoir recycler tous les déchets d’emballage en plastique d’ici 2030. [4]
Dans la même idée, la Wallonie accueillera, fin 2019, un nouveau centre de tri pour les emballages en plastique[5] issus de la nouvelle collecte des PMC « étendus ». Dans le futur, elle devrait également accueillir des unités de recyclage de ces plastiques.[6]
En tant que consommateur, on peut aussi éviter le plus possible les déchets plastiques et réduire sa production de déchets au quotidien :
[1] Sur le site de l’Organisation mondiale du commerce (en anglais).
[2] En imposant des seuils d’impuretés à ne pas dépasser. Le communiqué de presse du Bureau International du Recyclage détaille ces seuils (en anglais).
[4] La stratégie « plastique » de l’Europe dévoilée le 16 janvier.
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