Les isolants naturels coûtent-ils plus cher ? Attirent-ils les bestioles ? Peut-on isoler soi-même ? Voici les réponses à 7 questions sur l’isolation écologique.
On trouve de plus en plus d’isolants écologiques sur le marché. Ils font partie des matériaux utiles quand on envisage une construction ou une rénovation écologique.
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Si les plus anciens existent maintenant depuis longtemps et que les petits nouveaux ont aussi fait leurs preuves, ils continuent à susciter de nombreuses questions. Voici la réponse aux interrogations et idées reçues les plus fréquentes quand on envisage de réaliser une isolation écologique.
Sommaire :
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Oui.
Beaucoup d’isolants naturels sont simples à mettre en œuvre. Disponibles en panneaux ou rouleaux, ils sont faciles à placer. L’avantage est alors que l’on manipule des matériaux de construction plus sains, ce qui entraîne moins de risques pour la santé et un moindre besoin d’équipements de protection.
Pour les isolants en vrac, ça dépend de l’endroit à isoler. On déverse facilement de la cellulose ou du liège en vrac dans des caissons au sol. Dans les parois par contre, elle doit être insufflée (aussi dans des caissons). Si la technique est relativement simple, elle demande un outillage et des qualifications spécifiques, qui amèneront plutôt à se tourner vers une entreprise professionnelle.
Oui et non.
Certains isolants écologiques peuvent être plus chers à l’achat qu’une isolation synthétique (le liège, les blocs de chaux-chanvre, la laine de mouton par exemple).
Non, à condition qu’ils soient bien placés.
Poser un isolant dans les règles de l’art garantit qu’il n’y aura pas d’infiltrations d’eau. Qu’ils soient biosourcés ou pétrosourcés, les isolants gardés au sec garantissent une bonne isolation dans la durée.
L’avantage des matériaux naturels est toutefois d’être respirants et de pouvoir réguler l’humidité. La laine de bois, le chanvre, la cellulose ou la laine de mouton peuvent absorber une certaine quantité d’humidité sans s’abimer et la restituer ensuite.
Non.
Les isolants naturels respectent les mêmes normes incendie que les matériaux conventionnels. Beaucoup d’isolants naturels sont traités pour résister au feu. La cellulose, par exemple, contient du sel de bore à cette fin. Le liège est difficile à enflammer.
En cas d’incendie, les fumées produites par les matériaux naturels sont bien moins toxiques que celles émises par une isolation conventionnelle.
La gamme d’isolants écologiques ne cesse de s’étoffer et des filières locales se développent. Les isolants biosourcés sont disponibles dans les magasins spécialisés ainsi que dans certaines grandes enseignes.
Le cluster éco-construction a établi une cartographie des producteurs et des fabricants de matériaux biosourcés.
> Voir : Où acheter des isolants écologiques en Wallonie et à Bruxelles ?
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