Comment s’habiller à la mode sans acheter de vêtements neufs ? Voici 4 astuces pour une garde-robe écologique, économique et tendance.
Besoin d’une nouvelle robe ou d’une tenue pour une occasion ? Et si on optait pour la slow fashion, au lieu de foncer faire du shopping pour acheter des vêtements neuf ? Voici 4 astuces :
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> Écouter le podcast : Générations écoconso - Vêtements - "On n'imagine plus d'acheter neuf"
Les vêtements de 2e main sont une alternative très intéressante à l’achat de neuf. On prolonge ainsi la vie des vêtements, ce qui diminue leurs impacts écologiques et sociaux. Et en plus, on fait des économies ! La seule contrainte est qu’il faut parfois chercher un vêtement de qualité, dans la bonne taille et d’une coupe et couleur qui plaît, ce qui peut prendre un peu de temps.
> Lire aussi Pourquoi acheter en seconde main ?
La seconde main entre particuliers devient de plus en plus fréquente. Les ventes privées et les vide-dressings sont nombreux, surtout durant les beaux jours. Il existe aussi des évènements dédiés comme The Brussels Dressing Room ou le Brussels Vintage Market.
Certains sites bien connus offrent aussi ces services, comme :
Certains sites se spécialisent dans les pièces vintage, comme les français Petite Chineuse ou Imparfaite.
On fait aussi de belles affaires dans les magasins de l’économie sociale, qui brassent de grandes quantités de vêtements, comme le réseau labellisé Solid’R[1] :
Plus d’adresses de vêtements de 2e main, en magasins ou en ligne, sur res-sources.be (magasins d’économie sociale), le site de la Wallonie et ZéroCarabistouille.
On peut aussi tout simplement recevoir des vêtements en seconde main, de la part de la famille, d’amis, de collègues. C’est très courant pour les vêtements de bébé ou pour les enfants.
Sinon on retrouve des magasins spécialisés avec des vêtements de grossesse comme Toup'tibou, Petit Kiwi, La Ritournelle,... Et des magasins spécialisés pour enfants et bébés juste ici.
Dernière option, certaines marques facilitent la mise en réseau des consommateurs pour la revente de leurs vêtements, comme Petit Bateau (via son appli).
Bien que plus anecdotique, le troc de vêtements existe aussi. Le principe est simple, on échange un vêtement contre un autre, avec parfois une petite compensation financière pour équilibrer la transaction. C’est chouette dans la mesure où l’arrivée d’un vêtement signifie se débarrasser d’un autre. On évite ainsi de s’encombrer !
On en retrouve notamment à Bruxelles aux évènements de Pandri, à Liège chez Slow 31, à Namur au frip café, à Rixensart à Troc'habit ou encore sur la plateforme en ligne Merciki. On peut également lancer un évènement de troc avec chez soi avec ses amis. Oxfam a créé un kit troc party pour expliquer comment ça marche et tout ce dont on a besoin avant de se lancer. The Good goods propose également 10 conseils pour se lancer dans le troc entre amis. A la fin de l'évènement, les vêtements qui n’ont pas trouvé preneur sont restitués à leur propriétaire ou donnés à une association.
La location et le prêt sont pratiques surtout :
Voir toutes les sites et adresses proposant ces services de location en belgique dans l'article "Location de vêtements : nos bonnes adresses en Belgique".
On peut louer une tenue pour quelques dizaines d’euros ou fonctionner avec un abonnement mensuel. Pour le prêt, on se tourne vers son entourage qui peut mettre à disposition une pièce ou l’autre.
Un vêtement démodé qu’on n’a pourtant pas envie de donner ? Une pièce abîmée ou trouée mais dont on adore le motif ou la couleur ? Au lieu de se débarrasser de ces habits, on peut les « upcycler ». Dans une démarche d’économie circulaire, on les transforme en pièces plus actuelles et on leur donne ainsi une nouvelle vie.
Ça fonctionne très bien pour les enfants qui portent des petites tailles (on leur « coupe » un vêtement dans un textile de taille adulte). Mais on peut aussi transformer une chemise en robe, une robe en jupe, un pantalon en écharpe, une poche de jeans en nœud de papillon…
De nombreux tutoriels sont disponibles sur internet, sur le site de de R-Use, chaussettes orphelines, Sarah Tyau ou de Linnea Larsson. Des ateliers pour apprendre certaines techniques existent également par exemple à Bruxelles avec The UpCycling Lab, chez Upcycle Your Clothes, dans la province de Namur chez Wabi Sabi, dans la province du Brabant Wallon chez Le vestiaire,...
Photos : Sarah Tyau - Linnea Larsson
Si on n’est pas adepte de la machine à coudre, on peut aussi demander les services d’un·e couturier·ère (professionnel·le ou amateur·e), un·e ami·e, un grand-parent, un SEL…[2]
Des marques se sont aussi lancées dans la pratique, comme Joseffa, Isatio, JRRM...
[1] « Le réseau des points de collecte de l'économie sociale (bulles à vêtements et apport en magasins) labellisés Solid’R permet de récupérer environ 50% des vêtements, soit plus de 36.500 tonnes par an en Belgique ». Source : www.res-sources.be
[2] Service d’échange local.
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