Acheter en seconde main, d’occasion, réutiliser un objet… Le réemploi est tendance, moins cher et meilleur pour l’environnement.
Le vintage et la récup’ sont à la mode. C’est normal, la seconde main comporte bien des avantages :
Si, en plus, on choisit d’acheter en seconde main dans un magasin d’économie sociale :
Un ordinateur portable de qualité professionnelle et garanti un an à 250 € ? C’est ce que l’on trouve en seconde main dans une entreprise d’économie sociale.
Une table en bois à 30 € qui ne demande qu’un coup de peinture ? Pareil.
Un mixeur quasi neuf pour 12 € ? Un grand miroir de salle de bain encore « made in Belgium » pour 5 € ? Aussi.
Les vêtements et chaussures de seconde main représentent aussi une vraie solution pour les petits budgets. L'économie s'élève en moyenne à 110 € par an et par personne.[1]
Bref, les bonnes affaires sont au rendez-vous.
> Pour savoir où trouver ou donner des objets de seconde main.
Le réemploi offre des bénéfices directs pour l’environnement :
Par exemple, la fabrication d’un frigo ou d’un ordinateur nécessite 900kWh d’énergie. Soit à peine moins que la consommation d’électricité annuelle d’un ménage économe en énergie. Fabriquer un smartphone produit 57 kilos de CO2 (soit l’équivalent de 600 km parcourus avec une petite voiture).
> Lire aussi : Faire ses achats en deuxième main, c'est bon pour le climat !
Une malle des années 20, un meuble des fifties, une jupe de l’époque flower power... La mode est un éternel recommencement. Grâce à la seconde main, on trouve des objets et vêtements qui redeviennent tendance.
Plusieurs magasins d’économie sociale remettent aussi des meubles au goût du jour. La vieille penderie en chêne devient une belle armoire patinée après quelques petites transformations.
Cela donne des objets uniques qu’on ne trouvera dans aucune chaîne de meubles neufs.
La seconde main permet à de nombreuses personnes d’accéder à des produits qu’elles n'ont pas les moyens ou l'envie d'acheter neufs.
La collecte, la réparation, la distribution et la revente créent des emplois. Près de 5000 personnes travaillent dans les métiers du recyclage et de la récupération en économie sociale.[2]
C’est aussi un secteur très actif dans la formation et la réinsertion de personnes en difficulté.
Pensez-y lorsque vous avez un objet à donner. Ces organisations d’économie sociale fonctionnent principalement grâce aux dons.
La campagne d'affichage des Petits Riens met en lumière quelques-unes des 700 personnes qui apprennent chaque année un métier chez eux.
Durer des années sans s’abîmer est déjà un sacré gage de qualité pour un objet ! Une qualité qui se paie quand on achète du neuf.
Certains magasins d’économie sociale vont encore plus loin et affichent un label de qualité :
Liste des magasins d'économie sociale sur www.larecup.be.
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1Calcul réalisé sur base des achats moyens d'hommes et de femmes sur un an, dans des magasins de marques et hard discount.
2 Source : http://www.res-sources.be/fr/faq