Nettoyant labellisé prêt à l’emploi, produit ménager en vrac, bicarbonate, vinaigre… Quels produits acheter pour un entretien simple et écologique ? Petit guide.
Fini les produits cracra pour le ménage ! On trouve en magasin un grand choix de produits d’entretien simples et écologiques. En bonus, ils sont aussi meilleurs pour la santé.
C’est qu’on en passe du temps à nettoyer : on emploie par exemple du produit vaisselle 15 à 30 minutes par jour en moyenne[1] ! Sans compter que le cocktail de produits ménagers pollue l’air intérieur.
Allez, plus d’excuses, on examine toutes ces bouteilles dissimulées dans le placard sous l’évier, à la buanderie ou ailleurs. On fait le tri dans la lessive, les anticalcaires, les désodorisants, les traitements pour meubles… Et on s’équipe de seulement quelques bons produits pour l’entretien de toute la maison.
Comment savoir lesquels acheter ? Suivez le guide.
Sommaire :
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Checklist créée par écoconso [CC BY-NC-ND]
De plus en plus de produits écoresponsables apparaissent dans les rayons[2]. Prêts à l’emploi (ou bien juste à diluer), ils sont pratiques et faciles d’utilisation.
Les produits d’entretien qu’on trouve en magasin doivent répondre à certaines normes légales[3] concernant la sécurité du consommateur ou encore la biodégradabilité. Malgré cela, de nombreux produits sont nocifs pour la santé et entraînent toujours des effets négatifs sur l’environnement.
Comment bien choisir en rayon ? Voici nos conseils pour acheter les meilleurs produits d’entretien écologiques.
Si un emballage affiche un label, c’est qu’il répond à son cahier des charges. Il respecte donc un ensemble de règles en faveur de l’environnement et parfois de la santé. Les labels certifiés par un organisme indépendant sont particulièrement gage de sérieux.
Voici les labels à repérer :
Chaque label possède ses propres critères : les types d’ingrédients, l’emballage, l’efficacité, la pollution engendrée…
> Voir les critères de chaque label pour les produits d’entretien
Les produits labélisés sont disponibles dans de nombreux commerces : dans les magasins bio ou écologiques, de vrac mais aussi dans les grandes surfaces, les drogueries… Et leur coût n’est pas forcément supérieur aux produits conventionnels. On peut même acheter certains produits labellisés avec des éco-chèques, comme par exemple les produits porteurs de l’Ecolabel européen ou du label Écogarantie[4].
L’absence de label ne signifie pas forcément qu’un produit est particulièrement polluant. Certains fabricants et artisans refusent la labellisation, par exemple à cause du coût financier qu’elle implique. Reconnaître les produits écologiques est alors plus difficile.
Imprimés sur les emballages, ils indiquent les dangers présentés par le produit. On ouvre l’œil car deux tiers des marques affichent ces pictogrammes en très (très) petit[5].
Exemples de pictogrammes :
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Le produit est irritant : il peut causer des démangeaisons, des rougeurs et des inflammations au niveau de la peau, des yeux, de l’œsophage... |
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Le produit est corrosif : il détruit la peau et les muqueuses en cas de contact. Cela peut amener à des brûlures extrêmement graves. |
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Le produit représente un danger pour l’environnement et peut être mortel pour les organismes aquatiques (comme les poissons) ou non (comme les abeilles). |
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Le produit est très dangereux pour la santé à long terme : il peut provoquer un cancer, être toxique pour la fertilité, modifier le fonctionnement de certains organes |
Source : www.symbolesdanger.be / Découvrir la signification des 9 pictogrammes de danger
On évite les produits qui présentent un ou plusieurs de ces pictogrammes. Certains appartiennent d’ailleurs aux DSM (Déchets Spéciaux des Ménages). Des produits écologiques affichent aussi parfois ces informations de danger. Par exemple, un produit concentré pour limiter les emballages peut être irritant si on l’utilise pur.
Si on décide d’acheter quand même des produits avec pictogramme(s), il est important de lire et de respecter les indications de danger et les conseils de sécurité indiqués sur l’emballage avant utilisation.
On ignore souvent l’ampleur des précautions à prendre. Pourtant, si on se penche sur l’étiquette d’un gel WC conventionnel, on constate qu’il peut provoquer des brûlures de la peau et des yeux, être très toxique pour les organismes aquatiques, libérer des gaz dangereux et nécessiter de porter des gants de protection, des vêtements de protection et un équipement des protections des yeux et du visage ! De quoi s’habiller en cosmonaute pour nettoyer les toilettes…
À gauche : exemple d’étiquette avec pictogramme, indication de danger et conseils de sécurité (source : symbolesdedanger.be). À droite : exemple de gel WC corrosif et dangereux pour l’environnement.
C’est généralement un bon réflexe pour se faire une idée de la composition d’un produit. Mais ce n’est pas aussi facile qu’avec un aliment ou un cosmétique. Voici quelques conseils :
Les composants sont cependant à lire avec un certain recul. Les fabricants ne sont pas tenus d’indiquer tous les ingrédients sur l’emballage. Seules certaines catégories de produits doivent y figurer[8] (les agents de surface, les phosphonates, les parfums, les désinfectants, les conservateurs…) et l’imprécision est souvent reine.
Théoriquement, les fabricants doivent mettre à disposition la liste des composants via un site Internet. Dans la pratique, il n’est pas rare qu’elle comporte des erreurs ou que les mises à jour soient négligées[9]. Une source d’information peu fiable, donc.
Même quand elle est disponible, comprendre la liste complète des ingrédients reste compliqué pour le grand public. On ne parle pas de farine ou de sucre, mais d’agents de surface, d’azurants optiques, de polycarboxylates…
Cerise sur le gâteau : la simple présence d’un ingrédient ne signifie pas obligatoirement que le produit est dangereux. Le dosage et le respect des conditions d’utilisation entrent également en ligne de compte. Le plus facile reste donc de se fier aux labels et aux pictogrammes de danger.
Même si la liste des ingrédients ne fournit pas des infos facilement compréhensibles, il peut être utile d'y jeter un oeil. Ici deux produits qui mettent en avant le savon noir. Quand on se penche sur la composition, on constate que celui de gauche contient aussi d'autres ingrédients qui ne devraient pas se trouver dans du savon noir, alors que celui de droite contient uniquement du savon et de l'eau. En prime, il est labellisé.
Les produits d’entretien font la part belle aux emballages en plastique, qui polluent l’air et épuisent les ressources fossiles[10]. Heureusement, de plus en plus d’alternatives voient le jour.
Dans l’ordre : contenant de 5 litres, recharge, contenant en plastique souple, pastille anhydre.
Les produits d’entretien belges restent des produits de niche, mais ils existent. Certains portent même un label écologique ! De quoi favoriser notre résilience, diminuer l’impact du transport et soutenir notre économie locale, sans lésiner sur la qualité.
> Retrouver les adresses de fabricants de produits d’entretien belges.
On associe à tort le propre à une odeur. Qu’elle sente le citron, la lavande ou le pin, qu’elle soit naturelle ou artificielle, l’odeur n’est pas synonyme de propreté ni d’efficacité. Il s’agit en général de parfums ajoutés, sans efficacité pour enlever les salissures. L’odeur d’un produit est même devenue un réel argument marketing pour vendre des produits ménagers.
En réalité, le propre n’a pas d’odeur car un nettoyage efficace élimine les sources d’odeurs désagréables. En plus, de nombreuses fragrances contiennent des allergènes[13] comme l’eugenol, le coumarin, le cinnamyl alcohol… Même les parfums naturels comme les huiles essentielles ont un impact sur la qualité de l’air intérieur. L’idéal est d’habituer notre nez à des produits non parfumés (voir ci-dessous). Donc on choisit des produits ménagers sans parfum[14].
Les parfums contiennent de nombreux allergènes. Mieux vaut les éviter.
Image issue de Fragrance allergens in household detergents (dans « Regulatory Toxicology and Pharmacology » n° 97).
Si 70 % des consommateurs belges sont attentifs aux aspects environnementaux quand ils achètent un produit d’entretien, 44 % se sentent mal ou trop peu informés[15]. De nombreuses marques jouent avec nos sens pour susciter l’envie ou la confiance. Elles mettent en avant :
Ce produit vaisselle joue la carte des peaux sensibles, notamment avec des allégations comme « secrets de soin » « ingrédients reconnus pour le respect des peaux sensibles », « testé dermatologiquement »… Mais il contient de la méthylisothiazolinone et de la benzisothiazolinone, des substances aux effets allergisants !
Exemple avec ce produit qui indique à 4 reprises sur son emballage la mention « sans frotter ». Mais qui précise de frotter, voire de récurer, lors de l’utilisation.
Bicarbonate de soude, vinaigre, savon noir… On ne présente plus les produits bruts, d’origine naturelle pour la plupart, très en vogue depuis quelques années. Ils ont une composition simple, sont pas chers et généralement plus sains et respectueux de l’environnement. On les trouve aujourd’hui dans de nombreux commerces (magasins bio ou écologiques, de vrac, grandes surfaces, drogueries…).
Dans la grande majorité des cas, ils sont suffisants pour nettoyer toute la maison. Et si leur chimie est moins agressive que des nettoyants conventionnels, on peut augmenter leur efficacité en les laissant agir plus longtemps, par exemple.
Petit tour des indispensables : savon noir ou de Marseille, vinaigre, bicarbonate de soude et cristaux de soude.
Il sert à dégraisser et nettoyer le sol et le linge.
> Consulter : Le savon noir, un nettoyant multi-usage
Efficace pour enlever le calcaire, le vinaigre peut aussi servir à assainir les surfaces, le frigo et les toilettes.
> Voir tout ce qu’on peut nettoyer avec du vinaigre à la maison
Le bicarbonate de soude est très utile pour récurer, désodoriser et détacher.
> Lire : Les 10 usages du bicarbonate de soude pour nettoyer
C’est l’arme secrète pour nettoyer les surfaces très sales (hotte, casserole brûlée…).
> Plus d’infos : Utiliser les cristaux de soude pour nettoyer et dégraisser
En fonction des besoins, on peut aussi compléter son kit de base avec du percarbonate de soude, de l’acide citrique, du blanc de Meudon, du sel…
> Découvrir les 7 produits d’entretien naturels indispensables à la maison
On privilégie les produits les plus simples. Comme l’offre augmente fortement, certaines marques proposent maintenant des variantes de ces produits bruts. Soit elles y ajoutent des ingrédients supplémentaires en petite quantité. Soit, à l’inverse, elles ajoutent un ingrédient brut à un produit conventionnel pour lui donner une image plus propre.
Comment faire le tri au moment d’acheter ? On suit la même logique que pour un autre produit d’entretien : on privilégie un label écologique, on évite les pictogrammes de danger, on limite la liste d’ingrédients (exit les parfums, conservateurs, colorants…) et on respecte les précautions et conseils d’utilisation.
Les recettes de produits d’entretien sont économiques et très à la mode. Plus d’une personne sur deux déclare utiliser des produits faits maison[17] !
Mais réaliser une recette est loin d’être obligatoire. On peut souvent gagner du temps et se contenter d’utiliser des produits bruts seuls, dilués avec de l’eau. Par exemple, un peu de savon noir dilué dans un seau d’eau pour nettoyer les sols et surfaces, un peu de vinaigre dilué pour récurer les toilettes…
Certaines utilisations seront par contre plus faciles ou performantes en mélangeant quelques ingrédients. C’est le cas de :
De nouveau, on se rappelle qu’au moins d’ingrédients, au mieux. Donc exit les recettes avec une longue liste d’ingrédients.
On cherche parfois à retrouver la même odeur parfumée qu’avec un produit d’entretien classique, surtout dans la période de transition vers un ménage écologique. On peut alors avoir le réflexe d’utiliser des huiles essentielles. L’idéal est pourtant d’éviter les huiles essentielles pour faire le ménage car elles sont précieuses, nécessitent des précautions d’usage et possèdent des contre-indications. Une alternative est alors de parfumer naturellement : faire infuser des écorces d’agrumes dans du vinaigre, mettre dans la pièce un pot-pourri de fleurs du jardin et d’épices…
Et si on n’utilisait rien d’autre que de l’eau ? On peut nettoyer à l’eau en utilisant du matériel adapté comme les microfibres ou le nettoyeur vapeur. Si ces alternatives permettent bien souvent d’éviter les impacts des nettoyants classiques, elles ont également leurs limites.
La microfibre possède une efficacité supérieure à celle d’une lavette classique. Elle s'utilise sèche (pour les poussières) ou avec de l’eau. Certaines marques proposent ainsi un nettoyage proche de la désinfection à l'eau seule, sans produit chimique[18]. Les microfibres de bonne qualité résistent à plusieurs centaines de lavages. Une sacrée durée de vie pour une lavette !
Grâce à ces arguments, elles sont recommandées par des organismes comme l'ADEME[19]. D’ailleurs pour qu’un service de nettoyage puisse obtenir l'Écolabel européen, au moins 50 % de ses accessoires textiles de nettoyage doivent être en microfibres[20], dans l'optique de « réduire au maximum la consommation d'eau et de produits de nettoyage ».
Néanmoins, les microfibres ne sont pas parfaites côté écologie. Composées de matières synthétiques (polyester et polyamide), elles déversent des micro- et nanoparticules de plastique dans l'environnement, notamment au moment de leur passage au lave-linge.
> Lire comment les microplastiques polluent l’environnement
Il est difficile d’affirmer quelle solution est la plus écologique, entre un nettoyage à l’eau avec une microfibre (qui permet de se passer de produits d’entretien) et un nettoyage avec des produits d’entretien, même labellisés.
Reste à faire les meilleurs choix possibles. Si on opte pour des microfibres, on peut réduire ses impacts et :
> Découvrir les labels pour les textiles
> Plus d’informations sur les filtres et sacs à microplastiques
Nettoyer à la vapeur est très efficace. Cette méthode utilise uniquement de l’eau chaude pour dégraisser et nettoyer en profondeur ! Elle est recommandée par l’ADEME[21] pour nettoyer sans émettre de substances toxiques.
Ses inconvénients sont par contre de générer de l’humidité dans l’air du logement, le coût d’achat de l’appareil et l’utilisation d’énergie pour son fonctionnement.
Certaines catégories de produits sont tout simplement à éviter autant que possible.
Fléau pour l’environnement, elles sont à usage unique, imbibées de produits et trop souvent jetées dans les toilettes plutôt qu’à la poubelle. Elles bouchent alors les canalisations (même les lingettes dites « biodégradables » sont trop lentes à se dissoudre). Pire, ces lingettes se retrouvent ensuite dans les cours d’eau. En 2020, 5 tonnes de lingettes ont été retrouvées dans à peine 15 km de cours d’eau du bassin Dyle-Gette[22] !
Lingettes dites biodégradables mais ne pouvant pas être jetées dans les toilettes !
Pour désodoriser ou assainir son intérieur, le mieux c’est aérer ! Ajouter une odeur chimique a bien souvent pour conséquence d’augmenter la pollution intérieure de son logement. En plus aérer permet d'évacuer les polluants qui se trouvent dans l'air intérieur.
> Lire nos 8 conseils pour vivre dans une maison saine
Dans la même veine, de nombreux produits d’entretien se présentent sous la forme d’aérosols qui produisent des petites gouttes néfastes quand on les respire. On les évite au maximum !
Les désinfectants permettent de réduire ou de rendre inoffensifs les micro-organismes (bactéries, virus, moisissures…). Ils sont parfois combinés avec des nettoyants qui permettent d’enlever les salissures, les taches, les graisses…
Pour être clairs : les désinfectants sont des pesticides[23]. Alors on évite de les utiliser au quotidien dans sa maison. Dans un contexte normal, utiliser un désinfectant devrait rester anecdotique. Nos maisons ne sont pas des hôpitaux.
Les désinfectants ne sont pas des produits anodins : ils présentent des risques pour la santé et pour l’environnement (notamment indiqués sous forme de pictogrammes de danger). Mal ou trop utilisés, ils peuvent aussi amener à des résistances bactériennes comme avec certains médicaments. Les bactéries apprennent à résister à l’action d’un désinfectant. Le produit devient alors inefficace contre les microbes. Pire, les bactéries en deviennent résistantes à d’autres types de désinfectants ou à certains antibiotiques[24]. Une raison supplémentaire d’utiliser les désinfectants avec parcimonie.
Néanmoins, la crise de la COVID nous a poussés à utiliser davantage de désinfectants pour freiner la propagation du virus. Si l’usage de désinfectant est nécessaire à certaines occasions, alors on l’utilise correctement. Par exemple, on choisit un produit autorisé par le SPF Santé Publique, on nettoie la surface avant de la désinfecter, on respecte les temps de contact…
> Retrouver toutes les recommandations sur le site du SPF Santé Publique.
Convaincu·e de passer aux produits d’entretien écologiques ? Super !
On évite toutefois de jeter les produits conventionnels qu’on a chez soi. Pour ne pas gaspiller, on termine plutôt les flacons en suivant rigoureusement les conseils de dosage, les précautions d’emploi…
> Lire nos 9 conseils pour utiliser ses produits d’entretien sans danger.
[1] Et même 20 à 30 minutes pour le produit multi-usages. Ces chiffres représentent le temps moyen d’application des produits ramené à une durée par jour. Car bien sûr, on n’utilise pas forcément un produit tous les jours. Selon Grégoire, Mandin, Ramalho et Kirchner, 2013, Activités domestiques et produits d'usage courant utilisés par les ménages en France, Environ Risque Sante – Vol. 12, n° 2, p.129-138 et ConsExpo, 2018, Cleaning Products Fact Sheet. The Netherlands : National Institute for Public Health and the Environment (RIVM).
[2] Notamment grâce à un accord sectoriel de 2011 ayant pour objectif d’augmenter la part de produits porteurs de l’écolabel européen, de produits concentrés, de produits efficaces à faible température… sur le marché.
[3] Dont le Règlement (ce) n° 648/2004 du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 relatif aux détergents, le Règlement REACH sur les substances chimiques, la Loi belge relative à la protection de la santé des consommateurs en ce qui concerne les denrées alimentaires et les autres produits…
[4] Voir un résumé des produits concernés par les écochèques (janvier 2022).
[6] Selon divers cahiers des charges de labels écologiques.
[7] Source : Test Achats.
[8] Selon l’annexe VII du Règlement CE n°648/2004 mais avec certains ingrédients qui ne doivent apparaître sur l’étiquette que si leur concentration est supérieurs à 0.2% du poids du produit.
[9] Selon le hors-série n°211 de 60 millions de consommateurs, janvier/février 2022.
[10] La « production d’emballage » fait partie des étapes du cycle de vie les plus importantes d’un produit d’entretien. Source : ADEME, Produits d’entretien et nettoyage - Impacts environnementaux et labels des nettoyants universels, 2020.
[11] Selon le SPF, « contrairement aux idées reçues, la mousse diminue l’efficacité du lavage. Le but est bien de mélanger de la graisse (salissure) à de l’eau et non de mélanger de l’eau à de l’air, enfin si l’on veut vraiment nettoyer ! »
[12] Voir Test Achats.
[13] La réaction à un allergène des parfums concerne environ 5 % de la population en Europe, selon Diepgen et al., 2016. Prevalence of contact allergy in the general population in different European regions in The British Journal of Dermatology. 2016 Feb; 174(2):319-329.
[14] C’est d’ailleurs ce que recommande l’ADEME : Impact des produits d’entretien sur la qualité de l’air intérieur, 2019.
[16] Voir infographie de l'ADEME.
[17] 52 % (13 % des répondants déclarent toujours utiliser des produits d’entretien maison, 17 % le plus souvent possible et 22 % de temps en temps). Selon l’enquête INC / Zero Waste France sur vos habitudes de consommation, 2020.
[18] Attention : certaines microfibres permettent d’éliminer la majorité des bactéries mais ne sont toutefois pas aussi efficaces qu’un produit désinfectant ayant une action ciblée sur un groupe de microorganismes.
[19] L’agence (française) de la transition écologique.
[20] Ce critère se trouve dans le cahier des charges des services de nettoyages intérieur.
[21] Voir dans ce guide de l’ADEME, l’Agence (française) pour a transition écologique.
[22] Sur les 31,5 tonnes totales de déchets nettoyés par le Contrat rivière Dyle-Gette et Aer Aqua Terra en collaboration avec des bénévoles, des communes, des associations… On peut bien sûr imaginer que toutes sortes de lingettes ont été retrouvées : pour le nettoyage des fesses de bébé, pour se démaquiller…
[23] Les désinfectants appartiennent à la famille des biocides qui forment, avec les produits phytopharmaceutiques, les pesticides.
[24] Ce que l’on appelle la résistance croisée, selon Review on the development of (cross-)resistances to antimicrobials following the use of biocidal products, 2021.