Ah mes amis, comme le temps passe.
Il y a presque 11 ans (!), voici ce que nous écrivions à propos d'une pomme prépelée et prédécoupée vendue en supermarché :
La pomme en question ne fit pas long feu et déserta les étals sans faire de bruit. On croyait l'idée oubliée, jetée dans le grand sac des objets qui fuient l'éco-consommation comme la peste.
Et bien pas du tout.
Une grande chaîne de fast-food (pas la belge, l'autre) vend en effet des ananas et des pommes « prêt à l'emploi ». À la limite c'est presque cohérent avec l'idée même du fast-food. J'ai presque envie de dire que ça ne changera pas grand-chose à la montagne de déchets qu'un maxi-menu génère.
Mais voilà que l'on a récemment découvert en supermarché des oranges prépelées, vendues emballées en Californie et, au Brésil, des mandarines prépelées et séparées en quartiers, le tout dans une barquette (c'est encore plus rigolo avec la barquette).
Je ne sais pas vous, mais outre la quantité de déchets et le prix au kilo de ces fruits prépelés, la vraie question que je me pose c'est : mais qui épluche ces fruits ? Je veux bien croire qu'une machine prédécoupe une pomme, voire épluche un ananas, mais une mandarine ? A-t-on inventé la machine à peler les mandarines ? L'opération me semble par trop délicate pour être mécanisée. On a peut-être bien inventé un métier : éplucheur de fruits. Si tel est le cas, je crains que le salaire ne soit pas mirobolant.
Tout ça ne va finalement pas assez loin : nous devrions, avec le génie génétique, faire pousser des agrumes sans peau. Pour pouvoir les emballer sans devoir les éplucher.
Chez écoconso, on aime la simplicité.
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