NAPAN, voilà le petit nom du plan d’action national de réduction des pesticides de la Belgique. Il démarrera en 2023 pour une durée de 5 ans et concerne aussi bien les particuliers que les professionnels.

La consultation NAPAN

Des actions telles que des formations, sensibilisations, règlementations, accompagnements, études sont proposées. Certaines sont la continuité des actions déjà menées dans le cadre de l’actuel NAPAN 2018-2022, d’autres sont nouvelles. Le projet de NAPAN peut être téléchargé en pdf ici.

Que pensez-vous des actions proposées ? Le SPF santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement appelle le citoyen à participer à une enquête publique sur ce plan.

Donnez votre avis pour le 20 mars sur cette plateforme en ligne.

Si vous préférez, il est aussi possible d’envoyer vos réponses par mail ou courrier :

- par email : napan@health.fgov.be ou
- par la poste au Dr Ir Vincent Van Bol, SPF Santé Publique, Service Produits phytopharmaceutiques et Fertilisants, Avenue Galilée, 5/2, 1210 Bruxelles.

Certaines communes proposent même de recueillir les commentaires des citoyens de vive voix.

Beaucoup de propositions à évaluer

On peut donner son avis sur les alternatives aux pesticides disponibles dans le commerce ainsi que sur la manière dont les professionnels de ces magasins sont formés et informés sur le sujet. La prise en compte et la protection des publics vulnérables (enfants et personnes fragiles) est également essentielle lors de pulvérisation des pesticides (auprès des crèches, des zones et loisirs, etc.).

Ces propositions sont par conséquent particulièrement intéressantes :

•     2 : Vente de produits phytosanitaires
•     3 : Information et sensibilisation générale en matière de pesticides et d'alternatives
•     5 : Annonce préalable des pulvérisations aux personnes potentiellement exposées
•     7 : Réduction des risques dans des zones ciblées

De son côté, Nature & Progrès appelle aux signatures et aux dons pour une « Wallonie sans pesticides ». Son objectif est clair et va plus loin que celui du NAPAN : « bannir totalement ces poisons de notre environnement via les alternatives. »

À vos claviers !

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