J’avoue, j’ai craqué. À force de voir des titres « pousse au clic » sur des sites d’infos, même sérieux, j’ai fini par succomber et tenter la technique pour ce coin satirique. C’est petit, certes, mais assez cohérent avec l’objet du jour, dont l’utilité pose vraiment question. Comme tous ces articles creux aux titres aguichants…

Nous avons aujourd’hui dans notre escarcelle d’objets inutiles un appareil dont le seul usage est de… masser les mains des gamers.

On sous-estime toujours à quel point la manette de jeu vidéo est un instrument de torture. C’est petit, c’est plein de boutons et ça ne répond jamais assez vite quand on a face à soi un monstre mutant qui essaie de nous bouffer tout cru (mais que fait l’Afsca ?).

Et quand il s’agit de donner 37 coups de pied à la minute, rattraper des dérapages plus ou moins contrôlés ou venir à bout du boss de fin de niveau, nos mains dégustent.

À tel point qu’à un moment, la rupture guette et l’arrêt-massage devient nécessaire.

Mais qui va masser ces pauvres mains ? L’autre main ? Oui, mais bon, elle aussi est utilisée lors d’une session de jeu. Pas sûr qu’il lui reste assez d’énergie pour masser sa comparse. Et puis c’est trop simple et ça existe déjà. Petit joueur.

Son ou sa partenaire de jeu ? Probablement pas. Déjà parce que ses mains sont dans le même état de fatigue avancée. Et puis parce que cette personne pourrait en profiter pour, par mégarde, appeler quelques zombies pour venir vous achever lors de votre pause massage. Tsss, c’est dommage, ce seau qui tombe et fait plein de bruit juste à côté de votre personnage.

(grumblnph)^[1].

Et donc ? Et bien il faut utiliser un masseur de mains de gamers. Tout simplement.

C’est une sorte de moufle en plastique dur dans laquelle on glisse sa main (eh oui, pour faire deux mains à la fois, faut en acheter deux). Et à l’aide de ses petits coussinets gonflables, la chose vous masse les mains.

Existe en version sans fil.

Oui je sais. Y’a des PFAS dans l’eau (et pas que dans l’eau, d’ailleurs). Le réchauffement climatique frappe tellement à la porte qu’il est déjà rentré. Et les trains sont si en retard qu’il est plus facile d’aller à la gare quand on veut et d’attendre qu’un train passe.

Il y a donc de plus gros poissons à frire, c’est vrai.

Mais tout ça ne doit pas occulter la vraie question : qui masse la manette ?