Vous vous êtes déjà lassé de votre dernier t-shirt Shein ? Pas de problème, revendez-le en seconde main sur leur site. Chic.
La nouvelle nous a un peu… surpris (c’est peu dire).
La plateforme chinoise de (fast) fast fashion Shein, qui inonde le marché de vêtements de piètre qualité à des prix qui dépassent l’entendement (à partir de 2,5€ le t-shirt, 5€ le pull…) se lance dans…(suspense)…. la seconde main. Oui, vous avez bien lu.
Depuis, une question me trotte dans la tête, une question que je suis sûr, vous vous êtes déjà posée aussi.
Comment ? Et pourquoi ?
Mais bon sang, surtout, comment !?
Comment est-ce que ça se prononce, « Shein » ?
Chine ? Shaïne ? Chaine ? Chehin ?
Je ne sais pas.
Toujours est-il qu’un certain Adam, du département RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) de Shein - on ne rit pas - a déclaré : « (…) il est de notre responsabilité de construire un avenir de la mode équitable pour tous, tout en accélérant les solutions pour réduire les déchets textiles ».
Et il a refilé la patate chaude au département marketing. On vous résume leurs discussions :
Depuis, on peut donc acheter des vêtements Shein en deuxième main.[2] À l’heure où les entreprises d’économie sociale pestent contre la baisse de qualité dans les vêtements récupérés (à cause de la fast fashion notamment). À l’heure où les rivières se gorgent de microplastiques, qui viennent entre autres de la lessive de nos vêtements, et notamment de vêtements de mauvaise qualité.
Mais ouf, on peut les acheter en seconde main. Pour avoir encore plus de vêtements.
C’est chouette, on va les coudre ensemble pour en faire de grands pare-soleils pour se protéger du soleil l’été prochain. Vivement.
#sheincombatleréchauffementclimatique #pluschaudsqueleclimat
PS : sinon, on a un article sur les vêtements écoresponsable (même parfois de seconde main)
[1] « La fédération européenne du commerce électronique CBCommerce prévoit que d’ici 2025, les ventes d’articles de seconde main seront 1,5 fois plus importantes que celles de la mode rapide et que les articles d’occasion représenteront 13 % de la garde-robe moyenne », RetailDetail, octobre 2022. Aaaah, c’est pour rester compétitif, tout s’explique.
[2] Uniquement aux États-Unis pour le moment. Quel dommage. On peut peut-être se faire livrer ?