À privilégier : un thermostat programmable ou intelligent

Le thermostat programmable offre le grand avantage d’allumer et d’éteindre automatiquement le chauffage en fonction des plages horaires qu’on a soi-même définies. Il peut s’adapter parfaitement au mode de vie de chacun (par exemple : heures du réveil, horaires décalés, présence ou absence le week-end…).

L’inconvénient est que beaucoup d’utilisateurs ne savent pas comment programmer leur thermostat. Il est réglé d’usine et il faut personnaliser les températures et les moments de chauffe.

> Lire Comment régler le thermostat et les vannes des radiateurs ?

Il existe aussi des thermostats sans fil, programmables. Ils peuvent être pratiques si une autre pièce que le salon doit servir de local témoin (c’est-à-dire le lieu où la température programmée doit être atteinte).

Par exemple :

  • si on utilise fréquemment un bureau ou un atelier à la maison. On cherche alors à atteindre 19 ou 20°C dans cette pièce-là, sans devoir chauffer aussi tout le salon (où se trouve souvent le thermostat).
  • ça peut aussi être utile si la salle de bain n’est jamais assez chaude parce que le salon chauffe rapidement. On place alors le thermostat sans fil dans la salle de bain avant d’y prendre sa douche.

Pour un chauffage 2.0 où il ne faut rien régler soi-même, on opte pour un thermostat intelligent. Il apprend tout seul à partir des habitudes de chauffage.

Pour qu’il permette d’économiser, il faut toutefois lui donner les bonnes instructions : chauffer en journée à 19 ou 20°C et descendre à 15-16°C la nuit et pendant les absences.

Ce type de thermostat permet en plus de commander le chauffage à distance via un smartphone. En théorie, c’est un avantage car il permet d’éteindre le chauffage lorsqu’on a oublié en partant ou de le rallumer si l’on rentre plus tôt que prévu. En pratique, c’est plutôt un gadget, d’autant qu’il faut garder le modem allumé et le nez sur son smartphone.

Thermostat connecté

Son meilleur atout : il fournit un historique de consommation et permet de comprendre ce qui fonctionne le mieux chez soi. On peut se baser sur le nombre d’heures de fonctionnement de la chaudière et sur les températures extérieures, ou bien sur la consommation réelle de la chaudière.
 

À éviter : un thermostat manuel

C’est le plus simple : on le règle sur 19 ou 20°C quand il faut chauffer et sur 15 ou 16° en cas d’absence et pendant la nuit.

Son gros inconvénient : si on oublie de baisser le chauffage en partant, le logement est chauffé toute la journée pour rien.

Si on en a un, on fait avec. C’est mieux que pas de thermostat du tout. Mais on installe plutôt un modèle qui offre de la précision (digital) et programmable.
 

Prime à l’installation

À Bruxelles (mais pas en Wallonie ni en Flandre), on a droit à une prime de 25 à 100 € (suivant les revenus) pour installer un thermostat. Infos sur le site de Bruxelles Environnement.
 

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