Bon.
Loin de moi l’idée de commencer ici une thérapie express pour employé écophile sombrant dans les abîmes insondables d’une tristesse de petit matin gris et pluvieux (normal vu notre réjouissante météo printanière) mais... je me sens déprimé.
Car l’objet du mois est déprimant. Qu’on puisse concevoir, fabriquer et vendre un robot nettoyeur d’écrans tactiles me laisse pantois.
Ceci dit, par un extraordinaire esprit de tolérance et d’ouverture, tentons d’examiner les qualités – car il doit forcément y en avoir - de l’objet.
Essai n°1 : c’est sûrement plus rapide que d’utiliser un bête chiffon (voire tout morceau de tissu un peu accessible de type pan de chemise qui dépasse). Après tout, c’est quand même un robot muni de brosses rotatives et... de piles (vous : aaaaaaaaah).
Nos recherches (intensives) nous ont appris que non. En fait il effectue son travail en « moins de 5 minutes ». Je sais pas vous, mais moi avec un vieux mouchoir en tissu (propre hein, évidemment !), je nettoie plus vite des écrans plus grands. Et on se voit dedans après.
Essai n°2 : ça demande moins de ressources naturelles. Je vous l’avoue platement : on n’a pas fait l’écobilan de la chose, ne voyant pas par quel miracle un brol en plastique muni de piles pourrait avoir un impact environnemental moindre qu’un vieux bout de tissu. Nan nan, ne cherchez pas, c’est juste pas possible !
Quoi alors ? C’est moins bruyant ? Non. Ça coûte moins cher ? Ben non. Ça prend moins de place ? Non plus. C’est plus solide ? Non, non et trois fois non ! On peut se moucher avec ? Toujours pas ! (attention, si vous vous mouchez dans le vieux morceau de tissu, lavez-le avant toute réutilisation, on ne sait jamais, une tablette ça peut toujours choper... un virus).
Heureusement, c’est compatible iOS et Android. Il est même possible que ça fonctionne avec Windows.
Oui, je sais, c’est ridicule comme argument.
Mais que voulez-vous, on se met au niveau !