La maison est un symbole de protection et de sécurité. Elle nous protège du froid, du bruit, du curieux… Mais une construction n’est pas neutre pour l’environnement et la santé de ses habitants. Les impacts négatifs des constructions modernes ont longtemps été négligés. Par exemple : emploi de matériaux qui affectent la qualité de l’air intérieur (colles, panneaux, amiante…) ; contribution aux émissions de gaz à effet de serre importante par les consommations d’énergie ; production impressionnante de déchets de construction ; dommages irrémédiables pour le paysage…
L’ « écobioconstruction » ou l’écobiorénovation (« éco » pour le respect de l’environnement et « bio » pour le bien-être et la santé) relève d’une démarche qui vise plusieurs objectifs :
Mais « construire écologique » va au-delà de la protection de l’environnement et de la santé. Il s’agit aussi du plaisir d’être entouré de matériaux sains et naturels, du confort de se chauffer avec le soleil, du bien-être de vivre en harmonie avec la nature. C’est cela aussi « habiter écologique ».
Les 3 étapes ci-dessous donneront une série de pistes en matière d’ « énergies », de « matériaux » et de « confort et santé ». Il est possible d’y puiser des idées pour la conception d’un projet de construction, de rénovation ou plus simplement pour l’entretien et le choix de revêtements, équipements et finitions intérieures.
Le confort d’une habitation est essentiellement le fait du confort thermique, combiné à l’absence de pollutions intérieures.
J’améliore la qualité de l’air intérieur :
Enfin, je veille au confort acoustique et je valorise au maximum les possibilités d’éclairage naturel de l’habitation.
Fiches-conseils :
Dossier de l’Art d’éco... consommer n°61 - Les peintures naturelles